Mise en scène Eléonore d'YL
Chorégraphie Dorothée Franc
Musique Xavier Moillen
Vidéo Alexandre Bugnon
Comédiennes et comédiens :
Le Présentateur : Cyril Aubin
Catherine 1 : Marylène Rouiller
Catherine 2 : Christine Wipf
L'Ecrivain : Gilles Thibault
Le Mari : Florian Secchi
Les Danseuses : Mélanie Ammann - Agnès Blueche - Coralie Chaperon - Daisy Constantin - Laure Dupont Carole Maillard - Florianne Michaud - Morgane Oggier - Line Varone
Assistante mise en scène : Léa Sabot
Lumières : Lulu Jacquérioz
Son, musique : François Thuillard
Décors : Marianne Défago
Costumes : Nicole Mottet
Habilleuse et maquillage : Barbara Gréco
Affiche/graphisme : Gilles Vuissoz
Dans les locaux du centre de ramassage de SDF qui accueille le célèbre jeu télévisé "A QUI PERD GAGNE", c'est le grand soir, en direct et en public, pour les deux finalistes de ce championnat national du malheur. Sur le plateau TV, un présentateur et deux femmes profondément affectées par un parcours de vie funeste. A l'issue de ce match, l'une d'elle remportera inévitablement la victoire consacrant ainsi son adversaire perdante absolue, championne nationale du malheur.
En intermède, un invité de marque, un écrivain célèbre est invité sur le plateau pour présenter son dernier livre. Cet auteur dont le thème de prédilection est la souffrance et la malchance a trouvé la clé en or de son succès : le malheur des autres fait vendre.
Arrive l'heure du verdict ! Laquelle des deux Catherine a-t-elle subi le plus d'hostilité dans sa vie et remportera cette finale ? A une énorme majorité des votes, les téléspectateurs ont désigné comme la plus malheureuse des deux, Catherine II. Déclarée vainqueur, en gagnant, elle a donc perdu !
La perdante absolue est donc Catherine I qui peut maintenant, en direct, formuler son voeu le plus cher et qui sera instantanément réalisé.
Dans le silence, la perdante qui a gagné articule timidement, doucement :
"Je voudrais savoir lire". Là, tout de suite, instantanément, comme l'émission le stipule si bien.
Une aberration en entraîne une autre, la réalité glisse dans l'irréel et dès lors, il n'est plus certain que le ridicule ne tue point.